Pour faire face à un ordre du jour qui comportait le vote du budget 2025, le conseil municipal de ce mois de mars avait été exceptionnellement avancé à 17h30. Avant d’ouvrir les débats, le maire, le docteur Robert Crauste a souhaité rendre hommage à André Della Santina, longtemps impliqué dans la vie locale et politique. Suivit l’entrée dans le vif du sujet budgétaire avec la déclaration de Claude Bernard, premier adjoint aux finances. « A partir des résultats de 2024, à savoir en consolidé (budgets principal et annexes) on passe de + 7 965 000 € à + 9 180 000 € soit + 1 215 000 € ou encore + 15% de réserve. Le résultat a été atteint avec une consommation des crédits en Dépenses Réelles de Fonctionnement (DRF) à 97 % et des Recettes Réelles de Fonctionnement (RRF) à 101 % des crédits votés soit un différentiel positif de 2 186 000 €. » Le tout dans le respect des orientations du Débat d’Orientation Budgétaire avec une capacité d’autofinancement d’environ 4 000 000 €, la baisse des impôts locaux soit 1 000 000 € et plus de 12 500 000 € de coût net d’investissement sans recours à l’emprunt. « Au regard de l’ampleur du niveau d’investissement attendu en 2025, les dépenses seront ajustées au niveau des recettes au plus strict du réel (aussi bien en fonctionnement qu’en investissement) en mars, en juillet et en octobre selon les notifications des recettes » a précisé l’adjoint aux finances. Le maire s’est quant à lui félicité de proposer au vote de l’assemblée « un budget primitif 2025 solide et bien entendu équilibré et sincère qui place notre commune dans de très bonnes conditions financières pour son avenir à court et moyen terme ; un budget qui permet de dégager une capacité d’autofinancement importante indicateur essentiel ; un budget qui permet la production de services et d’équipements nouveaux au bénéfice des résidents permanents, secondaires et des visiteurs comme la navette urbaine, la Maison de la Petite Enfance ou encore la maison médicale de garde. Un budget qui permet un niveau d’investissement jamais atteint pour poursuivre la transformation de la ville et adapter nos équipements, voiries, les modes de déplacements, les aménagements publics, le stationnement, les écoles, la crèche, la transition énergétique et écologique … sans oublier l’entretien du patrimoine. Ceci en diminuant les impôts locaux de 7,7 % alors que dans de nombreuses villes de France les taxes foncières flambent. Avec, et il faut le souligner en dix années une dette des Graulens divisée par deux. » Contrat rempli donc selon le maire, voire même bien au-delà.
